[LC] Fiche Personnage Persephone

_{Tu le sens l'artblock de merde? On dirait qu'elle fait 15kg de plus que son poids D:}

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Nom : Hemsworth
Prénoms : Perséphone - Persée ou Percy pour les intimes (Prononcé "Peurséphonie" par sa famille, accent unysien maggle) - Hermione (prononcé Hermayonie par sa famille) Juliet.
Pokemon : Sabelette
"Sabelette vit uniquement dans le désert, car il ne supporte pas du tout l'humidité. Il boit en récoltant la rosée du matin. Pokémon plutôt farouche à l'état sauvage, il est très affectueux avec son dresseur si celui-ci s'occupe bien de lui. Le seul inconvénient : il ne peut pas s'empêcher de creuser."
Age : 25 ans
Sexe : Féminin
Anniversaire : 10 mars - Poissons
Taille : 1m64
Poids: 48 kg
Nature : Pudique
Job : Pianiste - Petit prodige
Situation : Célibataire
Theme song: "Je voudrais tenter ma chance" - Raiponce ost -
Seiyuu: Bénédicte Lécroart (Belle, La Belle et la Bête; Sally, L'Etrange Noel de Monsieur Jack; (chant) Juliette, Le Cygne et la Princesse; (chant) Kayley, Excalibur l'épée magique; (chant) Lady, La Belle et le Clochard 2)
 

Type :

Niveau: 20
Capacité spéciale: Voile Sable - Diminue la précision des attaques ennemies de 20 % sous la tempête de sable.


Attaques :
Ampleur | Meteores| Tour rapide | Rune protect


  Histoire :

Attaquons directement dans le vif du cliché: Percy est née dans une famille de bourgeoisie se pensant à la hauteur de l'aristocratie. Aisée, classiquement qualifiée des termes "nouveaux riches" que l'on entend notamment partout dans Titanic, Perséphone est issue de cet assemblage de personnes pensant que la réussite se mesure à son milieu, sa richesse et ses manières. Lorsque, toute petite, ses mains se sont révélées être de véritables "instruments du divin" (et je cite Madame Mère-Grand en personne), les plus hautains de ses proches (comprenez: ses grands parents, donc) purent joyeusement lever le nez et snobber la petite bourgeoisie qui s'étalait dans son salon aux tapisseries imitant un XVIIè éminament luxurieux. Car s'il faut retenir quoi que ce soit de la vie de la jeune sabelette, c'est ça: elle est menée, de A à Z, par ses grands parents paternels. Bien sûr, le faste a aussi atteint ses parents, mais ceux-ci restent malgré tout bien plus humbles et se contentent à peu près de ce qui pourrait faire son bonheur. Mais la pression exercée par ceux que les jeunes de banlieue appellent "les ancêtres" a toujours été trop forte pour ne serait ce qu'imaginer y échapper. Des choix concernant ses écoles aux choix concernant son cursus, Perséphone n'en vit pas la couleur. "Dépenser sans compter pour elle", bien sûr, mais seulement au bon vouloir de Papi et Mamie. Fort heureusement, ceux-ci, trop snobs pour résider à Illumis même malgré les efforts de leurs propres parents pour s'installer à Kalos, restent à une distance appréciable et ne peuvent donc pas contrôler toute sa vie... Excepté lors de leurs visites -par exemple et fortuitement lorsqu'elle se donne en concert.
"Levez la tête", "tenez vous droite", "ne souriez pas autant", "où avez vous la tête? Une jeune fille bien élevée ne mange pas de pâtisserie, encore moins avec les doigts!" "mâchez comme si vous aviez un secret", "vos mains, bon sang, combien de fois dois je vous dire d'y appliquer une crème chaque heure?", "respirez moins fort", "ne prenez pas la parole ainsi, c'est extrêmement malpoli; qui vous a autorisé à parler?", "taisez vous", "vous êtes trop jeune pour savoir ce qu'il vous faut", et j'en passe et des meilleures. Voilà donc le type de phrases qui, de sa naissance à aujourd'hui, a régulé chaque moment de sa vie que les grands-parents Hemsworth pouvaient réguler.

Les maillons qui importent

"Today is the day"
Fragment un - Enfance
[Locked]

"Große Fuge"
Fragment deux - Du piano aux pianistes

Quatre mains sur un piano -c'était ce qui était demandé. C'était ce qu'elle avait déjà fait souvent, elle ne savait même plus combien de fois à présent, pour être honnête. Mais tout le monde n'était pas dans son cas, déjà parce que tout le monde ne jouait pas du piano depuis la plus tendre enfance. Elle aimait beaucoup ces sessions, où les élèves de tous les niveaux assistaient au même cours. L'échange était prolifique, et les petits duos progressaient à vue d'oeil. En s'asseyant devant le piano qui lui était désigné, elle sourit. Il y avait des élèves de tous âges et de toutes catégories sociales -elle aimait cela. Une silhouette s'installa à ses côtés, qu'elle ne remarqua pas immédiatement.
"Yo."
Elle faillit sursauter en tournant la tête, et ce qui l'attendait la surpris d'autant plus. Jamais elle n'aurait imaginé trouver des yeux d'un bleu si électrique au sein d'un noir aussi peu avenant. Elle dut afficher sur son visage sa surprise, parce que l'étrange gijinka à ses côtés rit alors.
"Jérémy. Incisache shiney, si tu te demandais."
Il lui tendait une main et, immédiatement, elle se remit à sourire, un peu gênée, il est vrai, de l'avoir dévisagé. Elle avança à son tour la main pour serrer la sienne; sa poigne était ferme, mais délicate, comme s'il avait peur de lui faire mal.
"Perséphone. Sabelette classique."
"Pas avec des yeux verts." rétorqua t'il.
"Touché."
Elle rit doucement alors qu'il la fixait, attendant sans doute une explication, qu'elle ne se sentait pas de lui donner. Et puisque rien ne venait, il changea de sujet.
"J'espère que tu ne m'en veux pas de m'imposer comme partenaire... Apparemment, les autres n'osaient pas approcher."
Elle secoua doucement la tête; au contraire, elle était contente de ne pas finir avec quelqu'un qui aurait été forcé par le professeur. Depuis qu'elle était devenue un peu connue de par son talent, les autres n'osaient pas venir jouer avec elle. Il ne devait pas être au courant, ce qui expliquait sa présence; c'était mieux ainsi.
"J'ai peur d'être un peu rouillé, je n'ai pas joué depuis un moment et je n'ai eu que quelques cours depuis."
"Aucun souci, on est tous là pour apprendre. Et puis, je suis sûre que vous vous en sortez très bien." le rassura t-elle.
A ces mots, il se retourna et sembla surpris de ne trouver personne derrière lui.
"Mince, qui est "vous"? A qui tu parlais?" se moqua t-il avec une moue presque convaincante.
Elle arqua un sourcil, puis se mit à rire avec lui.
"Bon, les tourtereaux, on arrête de divaguer et on commence à pratiquer hein!" réprimanda le professeur de musique.
Ils se mordirent la lèvre pour s'interrompre et posèrent enfin leurs mains sur le piano.

"Love is a curious thing"
Fragment trois - De nouvelles choses

"File de là!"
Elle riait alors qu'il refusait de la lâcher, les bras refermés sur ses hanches, même si elle se tortillait comme elle pouvait. Il posa ses lèvres dans son cou et elle se mit à rire de plus belle.
"Allez, Jerem, lâche moi!"
Finalement, il relâcha son emprise si soudainement qu'elle tomba -et lui avec. Elle roula au sol pour gésir sur le dos, encore secouée de petits rires. Il en fit de même, après avoir roulé jusqu'à ses côtés.
"Alors, c'est ici que tu t'installes?"
Elle fixait le plafond de l'appartement presque vide. Ce n'était pas grand chose, et elle se demandait comment il allait pouvoir vivre dans une simple pièce comme celle-ci. Enfin, au vu de sa situation, elle comprenait, mais...
"Tu sais, tu n'es pas obligé de galérer comme ça... Ma proposition tiens toujours, tu peux venir à la m..."
Ses lèvres sur les siennes, elle ne put pas finir sa phrase. Elle le connaissait trop bien, à présent. Il préférait tout accomplir de lui-même, malgré ses difficultés, malgré son jeune âge, et malgré les défaites qu'il avait déjà subies. Il joua un instant avec ses cheveux, avant de lui rendre son souffle. Au moins, l'objectif était atteint: elle ne comptait pas réitérer sa demande. Elle se contenta de lui sourire, puis se redressa.
"Allez, je vais t'aider à déballer le peu de cartons que tu as."

Fragment quatre - Toi, moi, les autres
[Locked]

Fragment cinq - Cheerleader

Un sifflement admiratif s'échappa de ses lèvres; il fallait dire qu'il paradait un peu pour elle. Même si, en étant parfaitement honnête, il était à peu près aussi étonné qu'elle.
"Waouh, Jerem... Si je ne te connaissais pas aussi bien, je ne t'aurais pas reconnu!"
Il sourit et la prit dans ses bras; elle ne se sentit pas dépaysée malgré la différence de ses muscles et de son apparence. De l'Incisache au Tranchodon, il y avait quand même une sacrée différence... Sauf pour la taille. Ce qu'elle se garda bien de lui faire remarquer. Elle ferma les yeux en logeant sa tête au creux de son cou et apprécia plus qu'elle ne l'aurait cru la nouveauté. Petit à petit, elle s'enhardit et laissa ses mains glisser sur tous les changements qu'elle pouvait admirer; ses cheveux devenus noirs, les sortes d'écailles dans son dos, qu'elle traça une à une avec admiration, le métal de sa queue et surtout, chose qui la fit avancer les doigts avec prudence, la présence des lames affinées sur ses avant-bras. Elle en suivit la longueur avec attention, et, une fois fait, il les rentra afin d'éviter de la blesser. Etrangement, ce changement chez lui lui fit se poser des questions sur ses propres choix. N'avait-elle jamais envisagé, elle aussi, d'évoluer? Elle se logea dans ses bras pour éviter d'y penser. Une part d'elle l'enviait, l'autre avait bien trop peur d'un changement aussi radical.

"Life can branch into different paths"
Fragment six - Adieu et bonne chance

Elle comprenait. Elle comprenait parfaitement. Ils avaient, chacun, leurs restrictions. Elle sa famille, et lui... Ses rêves. Sans doute. Non, elle n'avait aucune objection à opposer à cette décision. Ils ne pouvaient pas dire qu'ils ne s'aimaient plus, juste que la vie avait décidé que leur route se diviserait, au bout d'un moment. C'était chose faite. Il ne voulait pas non plus l'entraîner dans son train de vie, et elle ne voulait pas -plus?- le forcer à faire ce qu'il n'avait pas envie de faire. Bien sûr, c'était dur. Mais, au moins, le jour où ils se reverraient, ce serait le coeur léger et surtout sans aucun regret. Elle n'en avait déjà pas -mais elle ne voulait pas être un fardeau. Il quittait le petit studio qu'elle connaissait si bien, et il la quittait par la même occasion. Elle ne savait pas où il allait exactement, ce qu'il comptait faire à présent, et tout le reste; ses échecs le laissaient souvent secret. Mais peu lui importait: elle lui souhaitait, dans tous les cas, le meilleur. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour une dernière fois poser ses lèvres sur les siennes.
"Tu sais, je suis persuadée qu'un jour, j'ouvrirai un journal, et tu seras l'auteur de la Une. J'allumerai ma télévision, et tu seras là pour nous rappeler à quel point le monde est injuste."
Il lui sourit, écarta une mèche blonde de son visage pour mieux la voir.
"Ce jour là, tu me verras au premier rang d'un de tes concerts afin de te livrer les moindres détails après la représentation."
Elle sourit à son tour, et ils s'étreignirent en se souhaitant tout le bonheur du monde.

Fragment sept - London bridge is falling down my fair lady
[Locked]

"Piano sonata"
Fragment huit - Clair de lune et Ode à la joie

Répéter, répéter, répéter; inlassablement, tous les jours, et surtout sous l'oeil attentif de la Reine Mère. Pourtant, petite, elle adorait les visites de sa grand-mère. Mais voilà qu'à présent, celles-ci ne rimaient qu'avec exercice et perfectionnement. Elle n'en pouvait plus. Elle n'en voulait plus. Elle en était arrivée à se demander si le piano l'amusait toujours, ou si au contraire elle avait juste envie de tout abandonner. Voilà qu'elle n'attendait plus qu'une chose: que ses grands-parents retournent chez eux, à la campagne, et qu'elle puisse enfin souffler un peu, loin de leur oeil inquisiteur. Elle passait tellement de temps à pratiquer qu'elle se souvenait à peine du visage de ses amis -elle n'avait plus le temps de les voir, et cela plus que tout lui manquait. Alors oui, elle avait une représentation dans quelques jours seulement, mais, d'après elle, ça ne valait pas le coup de se tuer en répétition et surtout de se dégoûter de l'instrument. Mais elle ne s'entêta pas à combattre sa grand-mère sur ce point. Une simple injonction et elle avait baissé la tête pour se remettre au piano. Elle n'avait aucune volonté. Aucune. Et même si elle le savait, elle ne faisait rien pour y remédier -elle n'y arrivait tout simplement pas. Ou peut être Mère-Grand savait elle juste manier parfaitement les mots pour la convaincre -il était si simple de la culpabiliser, de toute façon...
Actuellement, Perséphone joue très peu depuis le départ de ses grands-parents. La vision même du clavier lui donne un frisson d'appréhension et s'asseoir devant le piano lui donne même mal au ventre. Heureusement pour elle, la ville est remplie de choses à faire et de gens à rencontrer, histoire de se changer les idées.